« Le combat spirituel - Voie express de l’union à Dieu » de Sœur Emmanuel Maillard et Laurence Chartier (2020)

Un seul Ange gardien est plus puissant que Satan et l'enfer réunis, car il est en Dieu et Dieu est en lui. 

« (…) mon fidèle Ange gardien m'accompagna de manière visible jusqu'à la maison. Son regard était modeste et paisible, un rayon de feu jaillissait de son front. »  (Sainte Faustine)

Certains exorcistes nous ont confié que la simple évocation de Maryam de Bethléem, de Jean-Paul Il ou du Padre Pio suffisait à mettre en fuite le démon.

Le renouvellement des promesses du baptême est une des meilleures manières, accessible à tous, pour faire fuir l’ennemi (…) Par exemple, on peut utiliser ce genre de formules : « Au nom de Jésus, je renonce à l'esprit de doute, à l'esprit d'orgueil, à l'esprit de désespoir, à l'esprit d'impureté, à l'esprit de haine et de vengeance, à l'esprit de jalousie, à l'esprit de somnolence », etc.

« Satan ne cesse jamais la lutte. Aussi longtemps qu'un homme vit en ce monde, revêtu de la chair, il est en guerre (…) Il en est de même pour les chrétiens : sans doute l’ennemi les combat, mais ils demeurent auprès du Christ, ils ont revêtu la force et le repos d'en-haut et ils ne se soucient pas de la guerre (…) Même si la guerre surgit, même si, de l'extérieur, Satan frappe à la porte, ils sont en sécurité à l'intérieur grâce à la force du Seigneur… » (saint Macaire, moine égyptien du IVe siècle)

« Ainsi en est-il des tentations. Supportées avec patience et humilité, elles passent sans faire de mal. Mais si on reste à s'affliger, à se troubler, à accuser tout le monde, on se fait souffrir soi-même en rendant plus accablante pour soi la tentation, et il en résulte que celle-ci nous est non seulement sans profit, mais même nuisible. »

(Dorothée de Gaza, Père du désert, VI siècle)

« Rappelez-vous, le diable n'a qu'une seule porte pour entrer dans notre âme : notre volonté. Il n'y a pas de porte secrète ou cachée. Aucun péché n'est un vrai péché s'il n'a pas été volontairement consenti. » (saint Padre Pio)

« Le tentateur est sournois : il ne pousse pas directement au mal, mais à un faux bien (…)

Dans les moments décisifs de la vie, mais aussi, à bien y regarder, à chaque instant, nous nous trouvons face à un carrefour : est-ce que nous voulons suivre notre "moi" ou Dieu ? » (Pape Benoît XVI)