L’émotion est là quand ma petite sœur m’appelle Benjamin. C’est comme si elle étirait le prénom pour endiguer un trop-plein d’affection.
« Et voilà que moi aussi je te veux. Comme porte-avions, Benjamin. Tu veux bien être mon porte-avions ? Je viendrais me poser de temps en temps, refaire mon plein de sens. »
Pose-toi, ma belle, et envole-toi aussi souvent que tu le veux, moi, désormais, je navigue dans tes eaux.
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