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dimanche 25 juin 2023

« La littérature à l’estomac » de Julien Gracq (1950)

(…) d'instinct nous sentons que quiconque aime voit mieux, et d'instinct aussi nous faisons crédit à la sincérité d'une admiration qui nous est étrangère.

Le regard qui se pose sur le visage d'une vedette le voit malgré lui comme subtilement vernissé par la chaleur des milliers d’yeux qui s’y sont brûlés.


(…) la vedette correspond à un besoin (…) À voir les regards sur l'écran s'y accrocher comme à une bouée de sauvetage, on comprend que leur contact même imaginaire immunise contre la mort

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