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mercredi 16 septembre 2020

"Amok" de Stefan Zweig (1922)

(…) j’atteignis le bordage et regardai la roue du navire s’avancer dans l’ombre, et la clarté liquide de la lune jaillir, en écumant, des deux côtés de l’éperon. Toujours cette charrue marine se relevait et s’enfonçait de nouveau dans cette glèbe de flots noirs.

Volontiers, je l’eusse embrassé… parce qu’il était tout à fait comme je désirais intérieurement que fût celui qui avait possédé cette femme… Ce n’était pas à un séducteur, à un individu orgueilleux…non, mais à un adolescent, à un être tendre et pur qu’elle s’était donnée.

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