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dimanche 2 août 2020

"Mariam, la petite arabe" d'Amédée Brunot (1981)

Mariam d’Abellin, enfant de la Galilée, a un sentiment très vif de la nature, qui lui fournit continuellement matière à louange à l'égard du Créateur et à leçons pour transmettre son enseignement. Elle est une visuelle et une imagière (…) Mariam est une fille des champs. Elle fut une petite fellahine. Avec elle, les danses et les cadences palestinienne sont entrées dans l'austérité du caramel palois.

A qui ressemblerai-je ?
Aux petits oiseaux dans leur nid. Si le père et la mère ne leur portent à manger, ils meurent de faim.
Ainsi est mon âme sans vous, Seigneur ; elle n’a pas sa nourriture, elle ne peut vivre !
A qui ressemblerai-je ?
Au petit grain de froment jeté en terre. Si la rosée ne tombe pas, si le soleil ne le réchauffe pas, le grain moisit.
Mais si vous donnez votre rosée et votre soleil, le petit grain sera humecté et réchauffé ; il prendra racine qui donnera une belle plante avec beaucoup de grains.
A qui ressemblerai-je, Seigneur ? A une rose qu’on coupe et laisse sécher dans la main. Elle perd son parfum ; mais si elle reste sur le rosier, elle est toujours fraîche et belle et garde tout son parfum.
Gardez-moi, Seigneur, en vous pour me donner la vie.
A qui ressemblez-vous, Seigneur ?
A la colombe qui donne à manger à ses petits, à une tendre mère qui nourrit son petit enfant. »
(Mariam)

La grande mer, ce sont les péchés graves. À ceux qui viennent à moi, je pardonne ces péchés et je donne le ciel, tandis que d'autres moins coupables, s'ils demeurent dans le lac, figure du monde et de la nature, finissent par tomber en enfer.

Jésus sera en agonie jusqu’à la fin du monde : il ne faut pas dormir pendant ce temps-là. Il faut ajouter mes plaies aux siennes, et me joindre à lui.
L’Evangile est catégorique : l’accès à la vie se fait par la mort, on ne se gagne qu’en se perdant. L’Evangile est exigence d’un renoncement radical.

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