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mardi 18 août 2020

"L’art de mourir" de Jean-Yves Leloup (1997)

Mais nous avons oublié qu’au moment de la mort nous serons jugés, non par un regard de juge, mais par un regard d’enfant. Ce regard d’enfant est d’ailleurs beaucoup plus terrifiant, car il est celui de l’innocence, et, devant cette innocence, nous voyons à quel point nous n’avons pas aimé l’amour, à quel point nous n’avons pas aimé la vie.

Notre peur de la mort est proportionnelle à notre peur de l’amour. Dans nos relations intimes entre homme et femme nous sommes trop souvent dans une relation de corps physiques (ce sont nos cadavres qui se rencontrent…), ou de corps psychiques (ce sont alors nos problèmes qui se rencontrent), sans nous offrir l’occasion de nous rencontrer dans nos corps pneumatiques.

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