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dimanche 7 avril 2019

« Tristesse et beauté » de Yasunari Kawabata (1965)


Sur cette terrasse surplombant la rivière Kamo, Otoko s’était rappelé l’histoire de ce baiser enfantin. Cette bouche qui, à quatre ans, avait embrassé un homme était à présent sienne et venait à l’instant même de tenir entre ses lèvres son petit doigt. 

Le mont Ogura se dressait devant eux. Un calme empreint d’humilité se dégageait du toit de cuivre du monastère. 

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