Nous devons conclure que le vol
UA175 n'a pu s’écraser sur le World Trade Center que si un ordre de
non-intervention a été donné, annulant de ce fait les procédures
opérationnelles normales (…)
(…) En janvier 2008, Yukihisa Fujita, membre de la Chambre du Conseil du gouvernement du Japon, au cours d’un meeting du Comité des Affaires Etrangères, dont Fujita était Président, a adressé ce discours en sachant qu'il était diffusé sur la télévision nipponne : « La tour numéro 7 faisait 47 étages (…) et s'est écroulée en 5 ou 6 secondes. C'est quasiment la vitesse à laquelle un objet tombe dans le vide (…) De même, elle tombe en conservant sa forme géométrique. Rappelez-vous qu'elle n'a pas été frappée par un avion. Vous devriez vous demander si un tour pourrait s'écrouler de cette manière à cause d'un incendie de sept heures. Voici un exemplaire du « Rapport de la Commission d'enquête sur le 11 septembre ». Un rapport publié par le gouvernement états-unien en juillet 2004, pourtant il ne mentionne pas l'effondrement de la tour dont je viens de vous parler. Elle n’est mentionnée nulle part dans ce rapport. »
Avant toute chose, et pour bien
comprendre pourquoi le rapport du NIST (National Institute of Standards and
Technology) est aussi irrecevable, il est nécessaire de savoir que le NIST
n'est ni neutre ni indépendant. Il s'agit d'un organisme officiel qui dépend du
ministère du Commerce. Par conséquent, lorsque le NIST préparait son rapport,
il dépendait de l'administration Bush (…) En 2001, tous les dirigeants du NIST
ont été formés à bien tenir compte des pressions politiques. Il n'y avait
aucune chance que le personnel du NIST « enquêtant » sur ce qui s'est
passé le 11 septembre, ait agi dans un esprit d'indépendance scientifique.
« Ça a explosé. Ça ressemblait à ce qu'on voit la télévision quand on
détruit un bâtiment. C'était comme si ça faisait tout le tour comme une
ceinture, toutes ces explosions. » Des explosions aléatoires ne peuvent pas
expliquer ce phénomène, qui, dans le jargon de la démolition est ce que l'on
appelle à « anneau de démolition ».
(…) près de 25 % (118/503) des
membres du FDNY (Fire Department City of New York) ont témoigné de phénomènes
semblables à des explosions (…)
Nous disposons pourtant de
nombreux témoignages crédibles outre ceux des pompiers de New York. Par
exemple, John Bussey, journaliste au Wall Street Journal, a raconté : « J'ai regardé en l'air à travers la fenêtre
du bureau (…) Et j'ai vu ce qui ressemblait à des explosions parfaitement
synchronisées à chaque étage (…) L'un après l'autre, du haut vers le bas, les
explosions étant espacées d'une fraction de seconde, les étages ont été réduits
en miettes. » (…)
Le concierge William Rodriguez,
lui aussi dans la tour Nord, raconte comment, avec d'autres personnes, il a
ressenti une explosion en dessous des bureaux du premier sous-sol à 8h46, juste
avant que le bâtiment soit frappé par avion. Après quoi son collègue Felipe
David, qui se tenait devant un monte-charge, est entré dans le bureau couvert
de brûlures sur le visage et les bras en criant « Explosion ! Explosion ! Explosion ! » Rodriguez raconte : « J'ai contacté le NIST à quatre reprises
sans obtenir de réponse. Finalement, lors d'une audience publique je leur ai
demandé, avant qu'ils soient parvenus à leur conclusion, s'ils avaient pris en
compte mes déclarations ou celle des autres survivants qui avaient entendu les
explosions. Ils m’ont simplement regardé, le visage sans expression. » (…)
En effet, le NIST ne mentionne
pas que certains matériaux projetés horizontalement étaient d'immenses sections
de l'armature extérieure, pesant des centaines de tonnes et que plusieurs
d'entre elles ont été propulsées à une distance de 150 à 180 m pour s’encastrer
dans les immeubles aux alentours comme on peut le constater sur les photos et
les vidéos.
Selon Dwain Deet, ancien
directeur du département d'ingénieries du centre de recherche des Dryden Flight
de la NASA, «les énormes parties de la
structure éjectées horizontalement » sont l'un des éléments qui « ne laissent aucun doute » sur le fait
que « les explosifs ont été utilisés »
(…)
Si une partie de l'acier des
tours a fondu, cela constituerait un indice très significatif utilisation
d'explosifs. Les incendies n'ont pas pu produire ce résultat, l'acier ne
commençant à fondre qu'à partir de 1480 °C, et un feu ouvert, diffus, alimenté
par des hydrocarbures (dont le kérosène) ne peut pas, même dans des conditions
optimales, s'élever à plus de 1000 °C.
(…) deux proches du président
George Bush (un de ses frères et un de ses cousins), avaient été à la tête
d'une société responsable de la sécurité du World Trade Center. J'ai aussi indiqué
le témoignage de Scott Forbes qui explique que durant le week-end précédant le
11 septembre, l'électricité de la tour Sud avait été coupée pendant que « de nombreux « ouvriers » allaient et
venaient à l'intérieur de la tour » (…) « les
ascenseurs du côté ouest du bâtiment ne fonctionnaient plus depuis 5 ou 6
semaines et il y avait une équipe de la compagnie responsable des ascenseurs
qui travaillaient sur les lieux »…
(…) la déclaration du maire Rodolphe
Giuliani à Peter Jennings (…) dans laquelle il explique qu'on lui avait annoncé
que « le World Trade Center allait s'effondrer.
» (…) Étant donné que jamais dans l'histoire un gratte-ciel à structure
d'acier ne s'était effondré (sauf dans les cas de démolition contrôlée), il est
difficile d'imaginer comment l'équipe de Giuliani pouvait savoir que les
immeubles étaient sur le point de s'effondrer à moins de savoir que les
explosifs étaient disposés à l'intérieur.
Cependant, le WTC7 n'a pas été
percuté par un avion, et les incendies ne se sont déclarés, d'après le NIST,
que sur 6 des 47 étages de l'immeuble (…) Ainsi le bâtiment 7 fut le premier
gratte-ciel à structure d'acier à s'effondrer à cause d'incendie ; dans toute
l'histoire de l'architecture moderne, c'est aussi le seul.
(…) selon les lois de la physique,
la partie supérieure du bâtiment 7 pouvait atteindre la vitesse de la chute
libre, si et seulement si, l'acier et le béton de la partie inférieure avaient
été préalablement dégagés, car sinon ils auraient opposé une résistance ; ainsi,
seule l'utilisation d'explosifs peut expliquer un tel dégagement simultané des
éléments structurels (…)
Le NIST a ainsi reconnu
publiquement que son étude sur le WTC7, en admettant à la fois la réalité de la
chute libre et en continuant de nier l’utilisation d'explosifs ne s'accorde pas avec les lois de la physique (…)
L'effondrement du bâtiment sur sa
base, ainsi que les autres problèmes déjà soulignés, ont amené plusieurs experts
à la conclusion que le WTC7 fut détruit à l'aide d'explosifs (…)
Outre les témoignages de Jennings
et d’Hess rapportant des explosions le matin, plusieurs autres ont fait état
d'explosion survenue plus tard dans la journée, juste avant que le WC T7 ne
s'effondre à 17h20 (…)
Finalement, à 17h14, un
journaliste de la BBC annonce que le bâtiment des Salomon Brothers (autre nom
du WTC7) vient de s'écrouler, alors que celui-ci est toujours visible en
arrière plan.
« Tout porte à croire qu'une, voire plusieurs agences de presse
avait rapporté l'événement, ou au moins que quelqu'un leur en avait fait part. »
(Proter). Mais pourquoi une agence de presse aurait-elle rapporté l'effondrement 30 ou même, dans le cas de CNN, 60 minutes à l'avance ?
(…) En janvier 2008, Yukihisa Fujita, membre de la Chambre du Conseil du gouvernement du Japon, au cours d’un meeting du Comité des Affaires Etrangères, dont Fujita était Président, a adressé ce discours en sachant qu'il était diffusé sur la télévision nipponne : « La tour numéro 7 faisait 47 étages (…) et s'est écroulée en 5 ou 6 secondes. C'est quasiment la vitesse à laquelle un objet tombe dans le vide (…) De même, elle tombe en conservant sa forme géométrique. Rappelez-vous qu'elle n'a pas été frappée par un avion. Vous devriez vous demander si un tour pourrait s'écrouler de cette manière à cause d'un incendie de sept heures. Voici un exemplaire du « Rapport de la Commission d'enquête sur le 11 septembre ». Un rapport publié par le gouvernement états-unien en juillet 2004, pourtant il ne mentionne pas l'effondrement de la tour dont je viens de vous parler. Elle n’est mentionnée nulle part dans ce rapport. »
Le fait que le récit de Ted Olson
soit rejeté officiellement et de la plus grande importance. Sans les prétendus appels
qu'il aurait reçus, il n'existe aucune preuve
que le vol AA77 soit retourné en direction de Washington (…)
Comment un Boeing 757, et ses
réacteurs sous les ailes, pourrait-il avoir frappé le Pentagone aussi bas sans
endommager la pelouse et sans détruire les énormes bobines de fil su sol juste
devant la zone d'impact ?(…)
Le réalisateur Paul Cross
travaillait en post-production à Washington lorsqu'il a appris l’attaque sur le
Pentagone. En se basant sur son observation de la scène cinq heures plus tard,
il déclare : « Il n'y a aucun débris d'un
avion commercial, la pelouse est intacte, les lampadaires, les clôtures et
engins de construction sur la trajectoire de l'avion n'ont pas été touchés. »
Bien que Cross soit un « patriote de
longue date » qui « a toujours voté
pour le parti républicain », il a réalisé un long-métrage, « Severe
Visibility », dans le but d’alerter ses concitoyens sur la « mystification
» que leur avait concoctée leur direction politique et militaire.
(…) le sergent Reginald Powell se
souvient : « Je ne voyais pas d'avion,
aucun reste d'avion. C'est comme s'il s'était désintégré en rentrant dans le
bâtiment. »
Deux journalistes ayant pu
pénétrer à l'intérieur ont fait des témoignages similaires. Judy Rothschald,
réalisatrice de films documentaires, témoigne : « Il n'y avait ni siège ni bagage, ni quoi que ce soit que l'on
trouve dans un avion ». John McWethy d’ ABC confirme : « Je suis allé tout près et j'ai très tôt observé tout ce désastre. Je
n'ai pas vu d'épave d'avion. » Il ajoute que l'appareil « s'était en fait vaporisé » (…)
Donc la version officielle « n'explique pas où sont passés les 99,9 %
de débris restants » (Dave Mc Gowan). «
On parle d'un avion d'une centaine de tonnes. Un avion de 100 tonnes fera
toujours 100 tonnes, même éparpillé en débris après avoir été percuter un
bâtiment. » (Russ Wittenberg, ancien pilote de ligne).
(…) 85 enregistrements des
caméras vidéos situées au Pentagone ou dans ses alentours avaient été saisi.
(…) Est-il concevable que sur les 85 enregistrements, aucun d'entre eux ne
pourrait donner une image plus claire de ce qui a frappé le Pentagone que les
quelques vidéogrammes divulgués ? Peut-on croire que le gouvernement ne
les montrerait pas si elles donnaient du crédit à la version officielle ?
(…) lorsque Le Conseil National
de la Sécurité des Transports (NTSB pour National Traffic Safety Board) publie un
rapport sur un crash aérien, il donne presque toujours le numéro de série de l'enregistreur
de vol. Les seules exceptions entre 1991 et 2006, si l'on ne prend pas en
compte les avions ne possédant pas de tels enregistreurs, sont les quatre
rapports concernant les quatre vols qui se seraient crashés le 11 septembre.
La liste la plus complète des
prétendus témoins comprend 152 personnes. Si certains affirment avoir vu le
crash d'un avion de ligne sur le Pentagone, d'autres donnent une interprétation
complètement différente (…) Par ailleurs 31 seulement fournissaient une
relation explicite, réaliste et détaillée de la frappe d'un avion de ligne contre
le Pentagone (…) 24 des 31 supposés témoins travaillaient soit pour le
gouvernement fédéral soient pour les grands médias (…) Par exemple, Steve
Anderson, responsable des communiqués chez USA Today, a déclaré que l'avion « a raclé son aile sur le sol » avant de
frapper le Pentagone. Mais cela aurait créé une énorme entaille sur la pelouse
du Pentagone, or comme le montrent les photographies, il n'en est rien.
L'un des quatre témoins a en fait
dit que l'avion n'aurait pas frappé le Pentagone mais serait au contraire
remonté au dernier moment pour passer au-dessus du bâtiment (…) L'avion se
serait trouvé masqué par la fumée due à une explosion coordonnée dans l'aile
numéro 1 (…)
Le C-130 dont nous avons parlé
était dans les parages afin de couvrir la scène : si des gens voyaient
l'avion s'éloigner au-dessus du Pentagone, on aurait très bien pu dire qu'ils avaient
vu le C-130 (…)
L'un des problèmes est que la
trajectoire de vol qu’indique l'enregistreur de vol passe au nord de celle
nécessaire à l'arrachage des lampadaires (…)
Si les terroristes avaient voulu
viser non seulement le Pentagone, mais les fonctionnaires les plus importants,
il leur aurait été facile de se renseigner pour savoir où frapper. Cependant,
les personnes les plus influentes du Pentagone, dans leurs bureaux pourtant, n’ont
étrangement, pas été prises pour cible.
Or, d'après le rapport officiel,
la spirale descendante entreprise pour frapper l’aile n°1 nécessiterait 3
minutes et 2 secondes de vol supplémentaires. Pourquoi les pirates aurait-il
pris inutilement une telle décision, au risque de faire échouer leur mission ?
(…) la trajectoire suivie par
l'appareil durant ces dernières minutes de vol demandait de grandes aptitudes
de pilotage (…)
Un reportage du New York Times
intitulé « A trainee noted for his incomptence » cite l'un de ses
instructeurs qui explique qu’Hanjour, le pirate aux commandes du vol AA77, « était absolument incapable de voler »
Robin Spitzberg, ancien pilote de
chasse au Vietnam, reconverti comme pilote de ligne pendant 35 ans a déclaré
qu'il est « absolument impossible pour un
amateur qui n'était même pas capable de diriger un Cessna » de réussir
cette spirale descendante pour ensuite «
s'écraser contre le mur du premier étage du Pentagone sans toucher la pelouse ».
Ralph Kolstad, qui fut un « Top
Gun » de l'US Navy avant de piloter des avions de ligne pendant 27 ans a
déclaré : « J'ai 6000 heures de vol sur
des Boeing 757 et 767 et je n'aurais jamais pu effectuer la trajectoire qui
était décrite (…) Tout cela ne tient pas debout ! » (…)
Comment un instructeur de Gaithersburg
pourrait-il avoir eu une opinion aussi différente sur les capacités d’Hanjour
de celles de tous les autres instructeurs qui avait travaillé avec lui ? (…) Cependant,
même après des recherches poussées, on ne trouve aucun instructeur de vol
portant ce nom, ni aucune preuve qu’Hanjour se soit effectivement rendu à la
Congressional Air Charters. Se peut-il que la commission d'enquête, en
désespoir de cause, ait tout simplement inventé cet instructeur ? (…)
Est-on censé croire (…) que les
contrôleurs d’Indianapolis, dont le rôle est de suivre le trafic aérien, n'en
avait aucune idée 30 minutes plus tard ?
Peut-on sérieusement penser que
le Service Secret n'aurait pas alerté les militaires tout en sachant que des
avions détournés se dirigeaient vers la capitale du pays ?
(…) le récit de Rumsfeld est
complètement absurde : il explique qu'après avoir appris la seconde frappe sur
le World Trade Center, il serait resté dans son bureau pour son briefing avec
la CIA sur des sujets divers pendant 35 minutes, jusqu'à ce que le Pentagone
soit attaqué.
Pour justifier l'absence d'avion
disponible pour protéger Washington, les militaires ont déclaré qu’Andrews
n'avait aucun chasseur en alerte, ils ont alors modifié un site Internet qui
indiquait le contraire (…)
Paul Hellyer, ancien ministre de
la Défense du Canada à demandé : « Pourquoi
a-t-on fait tourner des avion en rond pendant une heure et demie au lieu de
faire décoller des chasseurs à partir d’Andrews ? (…) Ils auraient dû être sur
place en cinq ou dix minutes. »
(…) Cheney était présent dans le
PEOC pendant 45 minutes cruciales, pendant lesquelles le Vice-président semble
avoir confirmé un ordre de maintien au sol.
(…) Les responsables ont dit que
les contrôleurs avaient averti le NORAD (North American Aerospace Defense
Command), mais que les militaires n'ont pas réagi car ils avaient « l'ordre de rester au sol. » (…) Un peu
plus tard, ils ont dit que l'ordre avait été donné « du plus haut niveau à la Maison-Blanche » (…) Le « plus haut niveau à la Maison-Blanche »
signifie probablement Cheney, puisque Bush n’étant pas présent, il était le
plus haut responsable.
Le capitaine LaPonda Fitchpatrick
de la police de l'aéroport de Los Angeles, qui est responsable de la sécurité
sur la zone de l'aéroport a répondu que les responsables de la sécurité de
l'aéroport étaient bel et bien au courant que le 11 septembre était un coup
monté (selon Charles E. Lewis, qui a travaillé sur les systèmes de sécurité de
l’aéroport de Los Angeles).
L'affirmation selon laquelle le
Pentagone n'était pas au courant qu'un appareil se dirigeait dans sa direction
est encore plus mise à mal par une découverte récente. En effet, à ce
moment-là, un E-4B, un avion militaire équipé d'un centre de commandement et de
communication extrêmement sophistiqué, volait au-dessus de Washington (…) Si
l'on savait qu'un E-4B survolait la Maison-Blanche, à quelques kilomètres du
Pentagone, l'affirmation selon laquelle personne au Pentagone n'était au courant
qu'un appareil se dirigeait vers le bâtiment apparaît alors purement
invraisemblable. (…)
Cette vidéo montre que l’E-4B
survolait déjà Washington environ 2 minutes et 20 secondes avant la frappe sur
le Pentagone
Galope, employée comme assistante
administrative au bureau exécutif de l'armée de Terre (…) reprenait son travail
le 11 septembre au matin après un congé de maternité de deux mois. Elle avait
emmené avec elle son petit garçon, Elisha, et s'apprêtait à le conduire à la
garderie. (…) « Je n'avais pas de
kérosène sur moi. (…) Je n'ai vu aucun siège d'avion. Je n'ai vu aucun morceau
d'avion. (…) Je n'ai rien vu qui puisse faire penser que c'était un avion. (…)
Je n'ai rien vu sur la pelouse. (…) Je n'ai vu aucun bagage, ni morceau de
métal. » (…) Elle pensait que son ordinateur avait déclenché une bombe.
(…) Plusieurs témoins ont déclaré
avoir senti une odeur de cordite, une substance utilisée pour fabriquer
certaines bombes et dotée d'une odeur très particulière, totalement différente
de celle du kérosène. L'un de ces témoins est Gilah Goldsmith, avocate au
Pentagone. Après avoir entendu un « bruit
très puissant mais bref », elle a vu « un
gros nuage de fumée noire », et elle ajoute que ça sentait la même odeur
que la cordite ou la poudre d'une balle de fusil (…)
Il est intéressant de noter qu'un
nombre important des 125 victimes de l'attentat au Pentagone était non pas des
militaires, mais des civils, dont beaucoup travaillaient pour les services
comptables (…)
Lors d'une conférence de presse
qui se déroulait la veille des événements, Rumsfeld, le ministre de la défense,
a déclaré que le Pentagone avait perdu la trace de 2300 milliards de dollars.
(…) l’une des parties les plus
endommagées comprenait les bureaux de contrôle et de la gestion des comptes
financiers du Pentagone. (…)
Civil employé en tant que
contrôleur des comptes, Michael Nielsen travaillait au service de la gestion du
secteur financier de l'armée. Il a survécu probablement parce qu'il était
reparti dans son propre bureau (provisoire) juste avant l'attaque qui a tué la
plupart des personnes présentes dans les bureaux du service de gestion. Lorsque
Honegger a demandé à Nielsen s'il pensait que ce service pouvait avoir été la
cible de l'attaque à cause de l'argent disparu, il a répondu par l'affirmative
et Honegger raconte qu'il a ajouté que les données ont été détruites.
(…) Si le Pentagone a été attaqué
sur ordre du général Richard Myers et d'autres officiers de l'armée de l'Air,
ils n'ont pas visé leur propre personnel : toutes les victimes faisaient
partie de l'armée de Terre ou de la Marine, ou travaillaient pour elles.
(…) « aucune alarme n'a retenti », même après que des gens
aient crié qu'une bombe avait explosé. April Gallop a particulièrement insisté
sur l'absence d'alarme (…) Elle se souvient que c'était très étrange, car avant
le 11 septembre, il y avait de temps en temps « des exercices au cours desquels l'alarme retentissait pour que l'on
évacue le bâtiment ». Elle explique même avoir été « agacée par la fréquence de ces exercices d'évacuation ». Mais, « ce jour-là en particulier, aucune alarme ».
C'est particulièrement étrange, ajoute-t-elle, « en sachant ce qui venait de se produire au World Trade Center ».
Lon Rains, rédacteur en chef de
Space News, alors qu'il se dirigeait vers le nord sur la I-395 raconte : « la circulation avançait au pas devant le
Pentagone (…) qui se trouvait sur la gauche de mon véhicule (…) A ce moment,
j’ai entendu un bruit très puissant, c’est passé en trombe. Ce bruit est parti
de derrière moi et s’est arrêté devant moi sur ma gauche. En une fraction de
seconde, j’ai entendu l’impact et une explosion (…) J’étais sûr que c’était un
missile. C'est arrivé avec une telle rapidité que le bruit était tout sauf
celui d'un avion.»
Pourquoi aurait-on considéré le
Pentagone comme le bâtiment le mieux défendu au monde si, contrairement à la
Maison-Blanche, il ne possédait pas de défenses anti-aériennes ?
(…) Étant donné la technologie de
l'époque, en 2001, il est impossible, ou presque, de communiquer depuis un
téléphone portable à partir d'un avion volant à haute altitude, (la plupart des
appels émis depuis le vol UA93 auraient été effectués à une altitude comprise
entre 10 450 m et 12 400 m).
(…) A.K. Dewdney, un
mathématicien canadien qui écrit régulièrement pour le magazine Scientific
American, (…) explique qu'à 6000 m d'altitude, « il n'y avait qu'une chance sur cent qu’un téléphone cellulaire
établisse le contact avec un relais et réussisse à entrer en liaison avec un
autre téléphone cellulaire. (…) La probabilité que deux téléphones y arrivent est
inférieure à un pour 10 000 ». La probabilité que 9 appels aboutissent
depuis cette altitude est, dit-il, «
infinitésimale ».(…)
Un gros avion de ligne, de masse
bien plus grande, est encore mieux isolé des signaux.
Jack Grandcolas, en parlant d'un
appel qu’il dit avoir reçu de sa femme Lauren, décrit ce qu'il entendait :
« C'était très calme dans l'avion.
Personne ne criait, elle semblait calme. »
Liz Glick décrit l'appel qu'elle
explique avoir reçu de son époux, Jeremy : «
Il était tellement calme, c'était si calme dans l'avion que si je n'avais pas
suivi des informations à la télé, je ne l'aurais jamais cru. (…) J'ai été
étonnée par la quiétude qui régnait. Je n'entendais personne crier. Je n'entendais
aucun bruit, ni aucune agitation. »
Kathy Hoglan, la tante de Mark
Bingham, l'un des passagers, expliquait qu'il était « calme, s'exprimant dans ton très neutre ». (…) Kathy Hoglan
a dit à sa belle-soeur Alice : « Viens
parler à Mark, son avion a été détourné. » lorsqu'Alice a pris le
combiné et dit : « Allô, Marc », la
personne a répondu : « Maman, c’est Mark
Bingham». Est-ce que
quelqu'un, même en situation de stress, s'adresserait à sa mère en lui donnant
nom et prénom, surtout après que ceci ait déjà prononcé son prénom ?
Esther Heynam explique avoir reçu
un appel de sa belle-fille Honor Élisabeth Wainio. Elle le décrit en précisant qu’ « Élisabeth est restée remarquablement
calme tout le long de la conversation ». D’après le journaliste Jere
Longman du New York Times : « Esther
n’entendait personne d'autre. Elle n'entendait personne parler, pleurer, crier
ou même gendre. Rien du tout. » (…)
(…) Lorsque Deena lui explique
que les enfants voudraient lui parler, il lui répond : « Dis-leur que je leur parlerai plus tard ». (…) Peut-on croire que
plutôt que de vouloir parler à ses enfants peut-être pour la dernière fois, il
aurait demandé à sa femme de leur dire qu'il leur « parlerait plus tard » ? N’est-il pas plus probable que « Tom
» ait dit cela afin d'éviter de montrer qu'il ne savait rien d’eux, même pas
leurs prénoms ?
Un photographe d'un journal local
a rapporté : « Je ne pensais pas que j'étais au bon endroit (…) J'ai cherché les indices de la présence de
l'empennage, des ailes de l'avion, de métal. Il n'y avait rien. » Un
secouriste a expliqué : « Il n'y avait rien
de ce à quoi on s’attend normalement. Quand un avion s'écrase, il y un avion et
il y a des victimes. »
(…) Le vol UA93 était censé
contenir 140 000 litres de kérosène au moment du crash (…) Aucune trace de
carburant. (…) Aucune odeur de carburant. Aucun signe d'un incendie important. Enfin,
le plus étrange, c'est le fait qu’il semble y avoir eu deux sites de crash.
(…) Bien que la FAA (Federal
Aviation Administration) ait su depuis 9h32 que le vol UA93 était sous le
contrôle de pirates de l'air armés d'une bombe, les responsables n'auraient pas
alerté les militaires avant 10h07 (soit 35 minutes plus tard !), une fois que
l'avion s'était écrasé (…)
L'affirmation de la commission
selon laquelle les militaires n'étaient pas au courant du détournement du vol
UA93 avant qu'il ne s'écrase est peu vraisemblable pour plusieurs raisons.
Cette version implique un comportement très peu plausible de la part des
responsables de la FAA. Elle implique également que les responsables militaires
auraient menti de façon irrationnelle et incompréhensible. Enfin, cette version
contredit à la fois les témoignages des responsables de la FAA, de l'armée et
de la Maison-Blanche.
Par ligne sécurisée, le
Vice-président Cheney a donné l'autorisation aux militaires d'abattre tout
appareil menaçant Washington. (…) Selon le colonel Robert Marr, chef du centre
opérationnel du NORAD (…) le fait que l'autorisation de tir à bel et bien été
transmise aux pilotes de chasse est confirmée par trois d'entre eux dont le
lieutenant Anthony Kuczynski, qui a témoigné que lui-même ainsi que deux autres
pilotes de F-16 avaient « reçu l'ordre
direct abattre un avion de ligne (le vol UA93) ».
(…) Trois employés de la NSA
(National Security Agency) ont confirmé que le vol UA93 « a été abattu au-dessus de la campagne de Pennsylvanie par des
chasseurs de l'US Air Force partis de la base d’Andrews, dans le Maryland ».
(…) Ils auraient dû supposer que
le président pouvait représenter une cible potentielle, et donc qu'un avion
détourné aurait très bien pu être précipité sur l'école à tout moment.
Dans un article du 22 septembre
2001, intitulé « Un des pirates de l'air toujours en vie au Maroc », David Bamford,
de la BBC, a été clair sur le fait que l'homme portant ce nom, identifié par le
FBI comme étant l'un des pirates, était toujours en vie (…) Néanmoins, la
commission a admis la liste des pirates fournis par le SBI, tient qui incluait al-Shehri.
Elle déclare même qu'il a probablement poignardé une des hôtesses de l'air du
vol AA11.
(…) un musulman radical ne se
soûle pas et ne sort pas dans un club de strip-tease en espérant se rendre au
paradis (…) Il est incompréhensible qu'une personne
puisse boire et aller dans un bar de strip-tease la veille du jour où elle va
se tuer au nom de l'islam…
La Commission dissimule également
le fait (…) que Atta avait vécu avec une strip-teaseuse du nom d’Amanda Keller
à Venice, sur la côte ouest de la Floride début 2001. (…) Hopsicker décrit le
premier rendez-vous entre Atta et Keller comme une « soûlerie orgiaque saupoudrée de cocaïne pendant trois jours à Key
West, très éloigné d'une quelconque dévotion islamique ».
(…) Les documents retrouvés dans
les bagages d’Atta qui n'auraient pas été embarqués dans le vol AA11, semblent
avoir été déposés là intentionnellement. (…) La navette est arrivée une heure
avant le départ prévu du vol AA11. Pourquoi alors, les bagages d'Atta ne
furent-ils pas chargés dans le vol AA11 ?
La Commission n’a pas non plus
révélé que l’envoyé spécial du Président Bush en Afghanistan, Zalmay Khalizad,
et le nouveau Premier ministre du gouvernement qui succéda aux Taliban, Hamid
Karzai, avaient tous deux travaillé pour Unocal (…)
(…) le Projet pour un Nouveau
Siècle Américain (PNAC), un groupe de réflexion néoconservateur dont plusieurs
membres firent ensuite partie de l'administration Bush dont Dick Cheney, Zalmay
Khalilzad, Richard Perle, Donal Rumsfeld, Paul Wolfovitz…
(…) Non contente de passer sous
silence ce qui concerne l'Irak dans le document du PNAC, Reconstruire les Défenses de l'Amérique, la Commission d'enquête
tait aussi son passage le plus célèbre : celui ou les néoconservateurs indique
qu'un « nouveau Pearl Harbor » aiderait à mener à bien le plan qu'ils proposent.
(…)
Le 11 septembre a été décrit
comme une « opportunité » par plusieurs membres de l'administration Bush,
le Président déclarant lui-même que les attentats avaient fourni « une grande
opportunité », et Rumsfeld ayant expliqué qu'ils avaient créé « le genre d'opportunités qu'avait offerte la
seconde guerre mondiale, celle de refaçonner le monde ». (…)
Le général Wesley Clark a aussi
rapporté cette intention d'une manière un peu différente, en déclarant qu'un
général trois étoiles du Pentagone lui avait dit fin 2001 que le Pentagone
allait « s'emparer de 7 pays en 5 ans »,
en commençant par l'Irak, en passant par la Syrie, le Liban, la Libye, la
Somalie et le Soudan, et en finissant par l'Iran.
(…) Les trois hommes qui ont
préconisé, publiquement et avec insistance, de développer les capacités de
mener une guerre depuis l'espace, Rumsfeld, Myers et Eberhart (respectivement
ministre de la Défense, Général d'armée aérienne et Vice-président du Comité
des Chefs d'Etat-major interarmées, et commandant du NORAD) sont également ceux
qui auraient été les plus directement impliqués dans un éventuel ordre de
non-intervention le 11 septembre.
Andreas von Bülow, ancien
Secrétaire d'État à la Défense de l'Allemagne de l'Ouest l’affirme : « C’est inimaginable sans une longue
complicité secrète de l'État et des agences ».
Horst Ehmke, ancien ministre de
la Recherche et de la Technologie en Allemagne de l'Ouest, assure : « Des terroristes n'ont pas pu mettre en œuvre
une telle opération impliquant quatre avions détournés sans l'aide des services
secrets ».
Le général Léonid Ivashov, qui
était alors chef d'état-major des armées de Russie, analyse : « Seuls des services secrets et leurs
responsables - ou d'anciens responsables ayant conservé une influence à l'intérieur
des structures étatiques - sont capables de planifier, d'organiser, et de
mettre en œuvre une opération d'une telle ampleur. (…) Oussama Ben Laden et
« al-Qaïda » ne peuvent être ni les organisateurs ni les exécutants des
attentats du 11 septembre. Ils n'en ont pas les moyens en termes
d'organisation, de ressources ou de dirigeants. »
D'après Mohamed Hassanein Heikal,
ancien ministre des Affaires étrangères d'Égypte :
«Lorsque j'ai entendu Bush parler d'al-Qaïda comme s'il s'agissait de
l'Allemagne nazie ou du parti communiste de l'Union soviétique, j’ai eu un fou
rire car je sais de quoi il est question. Ben Laden et sous surveillance depuis
plusieurs années : tous ses coups de téléphone étaient enregistrés et al-Qaïda
s'est trouvée infiltrée par les services de renseignements américains,
pakistanais, saoudien, égyptien. »
Pour le général Mirza Aslam Beg,
ancien chef d'état-major de l'armée pakistanaise : « Beaucoup d'entre nous, ici, pensons qu’Oussama ou son
organisation al-Qaïda ne sont pas responsables des attentats du 11 septembre.
(…) Ben Laden et al-Qaïda n’ont pas le savoir-faire ou les capacités
d'organiser ce genre d'opération exigeant une coordination exemplaire et
nécessitant à la fois de grandes compétences et des informations précises. »
(…) Le virement de 100 000 $ à
Mohamed Atta effectué par un agent de l'ISI à la demande du général Ahmad…
(…) selon plusieurs membres de la
Commission, on avait découvert des preuves que le Pakistan et l'Arabie Saoudite
avaient joué un rôle dans l'opération.
(…) Enfin, la commission n'estime
pas non plus utile de parler du fait qu'un autre Pakistanais, Rajaa Gulum Abbas
semblait savoir dès 1999 que les Tours Jumelles allaient s'effondrer.
En évitant d'évoquer chacun de
ces points, la Commission d'enquête recommande finalement, avec le plus grand
sérieux, de maintenir « le niveau actuel
d'aide au Pakistan ».
Accessoirement, l'administration
Bush n’a pas simplement maintenu le niveau d'aide au Pakistan tel qu'il était
avant le 11 septembre, elle l’a augmenté de manière astronomique. Le Pakistan
recevait seulement environ 3 millions de dollars d’aide militaire par an
(c'est-à-dire moins que l'Estonie ou le Panama). Mais ensuite, le Pakistan a
commencé à recevoir plus de 1,5 milliards de dollars par an (plus que n'importe
quel autre pays excepté Israël et l'Égypte), et cela uniquement en aide
militaire. Le montant total des aides que les États-Unis ont envoyées au
Pakistan depuis les attentats jusqu'à 2007 s’élève à plus de 10 milliards de
dollars, peut-être même deux fois plus si l'on inclut les aides secrètes.
(…) un article du New York Times,
de décembre 2007, paru seulement trois jours avant l'assassinat de Benazir
Bhutto, confirme que tous ces équipements militaires ne servaient pas à
combattre al-Qaïda ou les talibans.
Ainsi, si le 11-septembre a en
partie été orchestré dans le but de faire grimper les budgets militaires, ce
fut un grand succès.
(…) L'enquête de la commission était
dirigée par Philippe Zelikow et donc en fait, par l'administration Bush elle-même.
(…) La « Commission Zelikow » a simplement considéré comme vraie la version de
l'Administration Bush. (…) Ils sont partis de la conclusion selon laquelle le
11 septembre représente « l'opération la
plus réussie d'al-Qaïda ».
Kean et Hamilton vont jusqu'à
reconnaître que les conclusions de la Commission était posées dès le départ (…)
les travaux de la Commission débutaient à peine que les deux présidents
s'étaient mis d'accord avec Zelikow et May (…) pour cacher aux quelques 80
membres de l'équipe que leur travail serait limité et consisterait à remplir
les paragraphes menant aux conclusions rédigées avant même le début de
l'enquête.
« Zelikow s'était arrangé pour que l'équipe de travail ait très peu,
voire aucun contact avec les dix membres de la Commission ; toute information
passait par lui, et il décidait de ce qu’on en ferait (…) Zelikow a réécrit
quasiment tout ce qui lui avait été transmis, en général de la première à la
dernière phrase ». (Shenon)
Zelikow se trouve être le
rédacteur principal de la version 2002 du document « The National Security
Strategy of The United States of America » (…) Condoleezza Rice avait
confié la tâche à son collègue de longue date Philip Zelikow (…) Sa rédaction
du NSS 2002 est importante, car ce document se fonde sur le 11-septembre pour
définir une nouvelle doctrine d’attaque, dite « préventive » et à visée
impériale, depuis longtemps appelée de leurs vœux par les néoconservateurs. (…)
Lorsque les membres du personnel
de la Commission ont appris que Zelikow était l'auteur principal du UNSS 2002,
beaucoup furent stupéfaits. C'était assurément son conflit d'intérêts le plus
grave en tant que directeur de l'enquête.
L’implication de Zelikow dans la rédaction
du NSS 2002 signifie que lorsque la Commission enquêtait sur la responsabilité
de la Maison-Blanche dans le 11-septembre, c'était la Maison-Blanche qui
enquêtait sur elle-même (…)
En 1998 Zelikow avait écrit un
essai sur le « terrorisme de catastrophe ».
Non seulement ce document
étonnant évoque une nouvelle catastrophe qui aurait les mêmes effets que
l'attaque japonaise sur Pearl Harbor, mais il est également question d'un
nouvel attentat contre le World Trade Center. Ce texte prédit aussi avec
justesse que de cette nouvelle catastrophe résulterait une rupture entre
« un avant et un après ». (…) De même, est décrite par le menu la batterie
de mesures liberticides (ou « draconiennes ») que le gouvernement serait amené
à prendre au lendemain des attentats. Zelikow et ses coauteurs ont anticipé les
effets d'un « nouveau Pearl Harbor », avec une remarquable
exactitude.
(…) Le deuxième élément que
Zelikow a évité de mentionner dans son CV conserve son aide à la transition
entre les Administrations Clinton et Bush, à la demande de Condoleezza Rice.
(…) Kean et Hamilton ont laissé
Zelikow écrire son propre communiqué de presse, qui « oubliait » de mentionner
les éléments compromettants dont ils connaissaient pourtant une partie.
(…) Après avoir demandé la
révocation de Zelikow en 2003, le Comité Directeur des Familles de Victimes
rendit public ce communiqué de presse le 20 mars 2004 : « Il est évident que le Dr Zelikow n’aurait jamais dû être autorisé à
siéger en tant que Directeur exécutif de la Commission. (…) Il est manifeste
que ses conflits d'intérêts vont au-delà de ceux concernant la période de
transition. (…) Le Comité Directeur des Familles demande : 1/ la démission
immédiate du Dr Zelikow (…) 4/ que la Commission présente des excuses aux
familles des victimes ainsi qu'à l'Amérique entière pour cette faute évidente
qu’est le choix du Dr Zelikow pour ce poste. »
Les enregistrements du NORAD ont
montré que les déclarations publiques du NORAD concernant la réaction des
militaires sur le 11 septembre étaient fausses, sans doute intentionnellement.
(…) Ainsi, Cambone, en sa qualité
de Sous-secrétaire à la Défense pour le Renseignement, aurait pu transmettre les
enregistrements à la DIA, en leur expliquant comment les
« arranger » » afin de montrer que les militaires n'avaient
aucune responsabilité. Au lieu de révéler que la FAA n'avait rien à se
reprocher, comme aurait dû (c'est une hypothèse) le montrer les enregistrements
originaux, des enregistrements modifiés établiraient alors que la FAA était
entièrement responsable, coupant court à tout ce qui pourrait laisser penser
que les militaires n’étaient, volontairement, pas intervenus.
(…) un sondage de l’institut
Zogby de mai 2006 indique que 42 % des Américains pensent que des éléments
contredisant la version officielle ont été dissimulés par la Commission
d'enquête. Seulement 48 % estiment que l'on n’a rien cherché à cacher. (…) À
mesure que les gens s'informaient sur le 11-septembre, ils prenaient de plus en
plus de distance par rapport à la version de la Commission…
(…) Francesco Cossiga, ancien
Premier Ministre et Président italien, a déclaré que le 11 septembre avait été
organisé et perpétré par la CIA « pour en
accuser à tort les pays musulmans et persuader les puissances occidentales d'attaquer
l'Irak et l’Afghanistan. »
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