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samedi 2 avril 2011

"Le règne des oligarchies" d'Alain Cotta (2011)

(Livre mal écrit, sans grand intérêt).

L'appartenance à l'oligarchie implique d'y être reçu, mais, d'abord, de le vouloir. Compétence, richesse, naissance, -ou les trois réunies- justifient d'y appartenir, mais avant tout, l'ambition d'y appartenir, ce qui représente une réussite suffisante à presque tous ces ambitieux.

On ne résiste pas ou très mal à une telle tentation, ne fût-ce que par la crainte de perdre la vie, ou d'être rejeté, faute de performance, d'un groupe que l'on a rejoint sans effort ni mérite.

… sans que, fait très appréciable, personne reçoive d'ordre d'un chef, éprouve la blessure psychologique (Canetti) et connaisse le moindre ressentiment (Nietzsche).

Le Sherman Act, inspiré par les prouesse de Rockefeller, fut certes écrit par des juristes compétents. Si la victime désignée possédait encore, en 1911, 90% de la capacité de raffinage des Etats-Unis, il avait dû renoncer à contrôler la quasi-totalité de l'extraction.

La crise de 2008 présente une différence énorme, une opposition à vrai dire, avec la Grande Dépression : les inégalités de revenus et de fortune n'ont pas baissé ; elles ont au contraire, augmenté de façon considérable…

En 2005, 1% des revenus les plus élevés, soit 3 millions d'Américains, percevait 21,8% du revenu national.

En 1987, 4,5 millions de millionnaires ; en 2007, 9,7 millions, pendant que le nombre de milliardaires passait de 140 à 946.

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