Les grandes idées de Hafez.
Il voulait changer le cours du fleuve, voilà. Il voulait faire quelque chose pour nous, pour nos cultures et notre économie (…)
C'était ça, sa grande œuvre, la colonne vertébrale et le pilier de la transformation socialiste : construire un barrage immense, le plus grand qu'ait connu le Levant.
Bref.
Du jour au lendemain, ce barrage fut de tous les discours et le lac artificiel, lui, vint à porter son nom. Mon lac, disait-il, le lac el-Assad (…)
Le fleuve allait quitter son lit pour apprendre « à lire, à écrire, ainsi qu'à faire l'amour autrement, avec les arbres et les champs».
C'était ses mots (…)
Ce projet de l'Euphrate allait tout résoudre.
Force, travail, prospérité.
Comme il en était fier, de se rendre maître et possesseur des eaux !
« Le monstre », « Le lion » : le père d'Hafez el-Assad, opposant au mandat français sur la Syrie, s'appelait en réalité Ali Sulayman el-Wahch. En raison de son combat contre la présence française, il fut rebaptisé Ali el-Assad. En arabe, Asad signifie « lion ». Wahch, lui, signifie « monstre ».
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