Nombre total de pages vues

lundi 11 septembre 2017

« Le journal d’un fou » de Nicolas Gogol (1835)

« Je ne pourrais jamais vivre ainsi, je l’avoue. Si on ne me donnait pas de ces gelinottes en sauce ou une aile de poulet… je ne sais ce que je deviendrais. La bouillie à la sauce est bonne aussi. Mais les carottes, les navets, ou les artichauts… ce n’est jamais bon… »
Style extrêmement inégal. On voit tout de suite que ce n’est pas un homme qui a écrit cela. Cela commence comme il faut, puis cela finit à la manière chien. 

Et cette ambition illimitée provient de ce qu’ils ont sous la luette une vésicule qui contient un vermisseau de la grosseur d’une tête d’épingle…

Je suis allé demander à la poste si les députés espagnols n’étaient pas arrivés, mais le directeur, qui est parfaitement stupide, ne sait rien. Il m’a dit : « Non, il n’y a aucun député espagnol, mais si vous voulez écrire des lettres nous les prendrons au cours fixé ». 
Qu’il aille se faire pendre ! Qu’est-ce qu’une lettre ? Une absurdité. Ce sont les apothicaires qui écrivent des lettres… 

Je conseille à tout le monde d’écrire « Espagne » sur un papier ; cela donnera : « Chine ».

Demain à sept heures, s’accomplira un étrange phénomène : la terre s’assiéra sur la lune. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire