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samedi 22 avril 2017

« Autoportrait en érection » de Guillaume Fabert (1989)

Que de beauté, dans ce noble membre ! Si j’étais « nouveau romancier » ; je ne consacrerais pas moins de dix pages à la seule description de la grosse veine bleue qui souligne la sveltesse de sa hampe, cinquante pages au gland qui triomphe à son faîte.

Cette fameuse « fente » porte bien mal son nom : une fente, c’est net, ferme, tracé d’un geste sûr ; ce n’est pas un déchiquètement haillonneux sorti de la main tremblante d’un chirurgien hors d’âge.  

Que quelques caillots brunâtres restent collés dans la couronne du gland ne me gêne guère ; mais que la verge toute entière soit badigeonnée de merde semi-liquide, et le dégoût me prend. Le temps d’aller à la salle de bain, et on a mis des tâches partout ! 

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